Faits divers Un cadavre découvert à Eteimbes


13 novembre 2012


 

Des chasseurs ont découvert un corps en état de décomposition avancée, samedi en forêt d’Eteimbes. Une autopsie doit avoir lieu jeudi pour tenter de déterminer l’identité du défunt.

Macabre découverte que celle faite par des chasseurs samedi, en forêt d’Eteimbes, dans le Sundgau. Un cadavre « en état de décomposition très avancé » a en effet été retrouvé sous des feuilles mortes, à proximité de la source d’un ruisseau, non loin de la limite administrative avec le Territoire de Belfort. D’importants moyens de gendarmerie ont été dépêchés sur place, ainsi qu’un magistrat du parquet de Mulhouse. Pour l’heure, les enquêteurs n’écartent aucune piste concernant la présence de ce cadavre, dont l’identité n’a pas encore pu être déterminée. Une autopsie doit avoir lieu ce jeudi en présence de plusieurs spécialistes, afin notamment de déterminer la date exacte du décès, ainsi que l’âge et le sexe du défunt. L’enquête a été confiée à la section de recherches de Strasbourg.

Comme souvent en pareil cas, la découverte de ce cadavre fait courir de nombreuses rumeurs dans ce coin d’ordinaire tranquille du Sundgau. L’une d’elle relie la présence du corps à la disparition inquiétante, survenue il y a quelques mois dans le secteur, d’un homme échappé d’un asile psychiatrique.


Nicetta et Nilo Tomasino, 80 et 85 printemps


30 septembre 2012


Le petit village d’Eteimbes compte parmi ses habitants un charmant couple qui vient de fêter 80 et 85 années d’existence. Un sacré parcours de vie, dont 61 ans main dans la main.

Nilo Tomasino est né le 26 août 1927 à Cornappo, province de Taipana, dans le Frioul. En 1943, alors qu’il n’a que 16 ans, il n’a pas d’autre choix que de travailler dans des entreprises sous contrôle allemand. Refuser ou déserter aurait conduit à être fusillé ou déporté et faire encourir les mêmes risques à sa famille. « Le 18 février 1945, alors qu’on se rendait à la messe, les Allemands nous ont tiré dessus ! On a réussi à se sauver et on s’est caché pendant deux jours. On se nourrissait d’écorces pour tenir », se souvient Nilo Tomasino. En 1948, ce fils unique décide de tenter sa chance en France. Il ne parle pas un mot de français lorsqu’il débarque à Belfort où il trouve un travail de maçon pendant 18 mois. Puis il retourne dans son Italie et le 31 mars 1951, il unit sa destinée à Nicetta. Le hasard a voulu qu’elle porte le même nom patronymique que lui…

Nicetta est née le 6 septembre 1932. Elle est issue du même village que son mari. Elle a donné naissance à trois garçons : Dino, qui a vu le jour en Italie en 1951, habite Soultzmatt et a une fille, Céline ; Walter a pointé le bout de son nez en 1955, lui aussi en Italie, il est établi à Lutterbach et a deux enfants, Marie et Michel ; Roger a attendu que ses parents viennent s’installer dans le Territoire de Belfort pour agrandir le foyer en 1958. Il a élu domicile à Bellemagny.

Nilo Tomasino est revenu en France en 1952. Il a trouvé du travail chez Forni dans le Nord. Il y est resté 15 mois avant de retourner à Belfort. Nicetta, restée en Italie, a enfin pu rejoindre son mari avec Dino et Walter, en octobre 1957.

Début 1959, la petite famille s’est installée à Andelnans. À presque 37 ans, en 1964, Nilo a ouvert sa propre entreprise dans le bâtiment. Nicetta s’est scrupuleusement occupé de tout ce qui était administratif tout en élevant leurs trois enfants. En 1965, le chef d’entreprise est sollicité par l’ancien maire d’Eteimbes, Jean Calmelat, pour effectuer des travaux chez lui. Nilo Tomasino découvre ainsi le petit village d’une centaine d’habitants qui comptait huit fermes. Les époux Tomasino vont alors y acquérir un terrain sur lequel Nilo construira leur maison. Ils y ont emménagé en 1972. Entre 1972 et 1988, année de la retraite de Nilo Tomasino, son entreprise y aura bâti sept maisons et effectué de nombreux travaux de rénovation.

Aujourd’hui, les sympathiques octogénaires s’occupent de leur potager, élèvent six poules, un coq et huit lapins. Ils aiment recevoir leurs amis pour partager de bons moments, notamment un repas de polenta que Nicetta réussit à merveille.

Pour célébrer ces deux anniversaires, famille, amis et une délégation municipale conduite par le maire Jean-Luc Fink se sont retrouvés autour d’une flûte de champagne.


Berthe Litzler, doyenne du village, a fêté ses 95 ans.


06 mai 2012


Berthe n’a jamais manqué une élection. C’est avec une fervente conviction qu’elle est allée voter le jour de son anniversaire.

Berthe a vu le jour le 22 avril 1917 à Eteimbes au foyer de Jules Barbe et Angèle Vernier. Elle y passe sa jeunesse en compagnie de ses 2 frères tous deux décédés.

A l’âge de 13 ans, elle commencera à travailler à D.M.C. à Dannemarie y restera 2 ans puis rejoindra la Tuilerie de Foussemagne tout en aidant ses parents à la ferme.

En 1939, elle fit la connaissance de Joseph Litzler, originaire de Battenheim, qui se trouve dans un camp à Bréchaumont. Elle l’épousera le 20 juin 1941.

Le couple s’installe à Baldersheim puis après la guerre à Eteimbes. De leur union naquirent sept enfants : Suzanne en 1941, sept enfants, établie à Falkwiller ; Jean-Louis, en 1946, un enfant, établi à Urt dans le Pays basque ; Christiane, en 1949, trois enfants, demeurant à Lachapelle-sous-Rougemont (90) ; Liliane, en 1952, cinq enfants, établie à Dijon ; Georges, en 1954, décédé accidentellement le 30 septembre 1977 ; Monique, en 1956, établie à Mulhouse et Joseph, en 1958, deux enfants, établi à Petite Fontaine (90).

Berthe a la joie d’avoir 18 petits-enfants et quatorze arrière-petits-enfants. Elle a toujours été très active, partagée entre les occupations de mère au foyer et les travaux de l’exploitation agricole familiale. Vivant seule depuis le décès de son mari en 1983, sa fille Christiane l’a rejointe depuis quelques mois afin de veiller sur elle. Elle a fêté ses quatre-vingt-quinze ans en famille en leur offrant un repas au restaurant. Le maire Jean-Luc Fink, Marie-Christine Pezzano, conseillère municipale sont allés lui offrir le traditionnel panier garni et lui ont donné rendez-vous dans cinq ans aux prochaines élections.


Colette Chirol a fêté son 80ème anniversaire


22 avril 2012


Colette Chirol, qui a fêté ses 80 ans à Eteimbes, est née le 17 mars 1932 à Champaubert-aux-Bois dans la Marne, au foyer de Geneviève Bisot et Joseph Matthieu. Elle a deux sœurs : Simone, qui habite dans la région lyonnaise, et Monique, qui réside à Flaxlanden. Colette a quitté l’école à l’âge de 14 ans pour aller travailler en tant qu’employée de maison et nounou d’une petite fille de deux ans. Elle fut également vendeuse chez un commerçant à Saint-Dizier.

Le 24 octobre 1953, elle unit sa destinée à celle d’André Chirol, maçon-tailleur de pierres, rencontré dans un bal et très bon danseur. De leur heureuse union sont nés trois enfants : Francis en 1954, Martine en 1956 et Maryse en 1959. Six petits-enfants la comblent de joie : Simon, Laure, Christina, Carole, Sophie et Annette. En 1958, la famille Chirol a déménagé à Mulhouse car André a changé d’employeur et s’est réorienté vers le métier de boulanger. André Chirol a repris la boulangerie de son beau-frère en 1961, qui comptait jusqu’à six employés. Colette a assuré la gestion du magasin ainsi que la vente du pain et de la pâtisserie qu’elle faisait elle-même, une passion qu’elle s’est découverte sur le tard. Elle a cessé son activité en 1986, date de la retraite de son mari.

Aimant beaucoup la campagne et les travaux de jardinage, les époux Chirol ont acheté, en 1978, une maison à Eteimbes qu’ils ont rénovée entièrement durant sept ans. Pofitant pleinement de sa retraite, Colette Chirol s’est rendue à la Réunion pour rendre visite à son fils, à la Martinique pour voir sa fille ainsi qu’à l’Ile Maurice. À l’heure actuelle, Colette Chirol seconde son mari, souffrant.

À l’occasion de ses 80 printemps, Colette Chirol a reçu la visite du maire Jean-Luc Fink, accompagné de ses adjoints, venu lui offrir le traditionnel panier garni.


Decker en solitaire


16 avril 2012


Cyrille Decker a réalisé un grand numéro. Photo Gilles Legeard

Initialement prévu à la Ronde de Haute-Saône, Cyrille Deker s’est rabattu avec succès sur l’épreuve FSGT d’Eteimbes hier pour ne pas avoir pu se libérer professionnellement. Ce n’est donc pas une surprise de le voir figurer parmi les 13 hommes de tête, qui se sont dégagés d’un peloton d’une trentaine d’unités au sixième des 15 tours de la course organisée par l’ACS Peugeot Mulhouse.

À ses côtés figurait l’un de ses équipiers du VC Sainte-Croix-en-Plaine, et non des moindres avec François Meyer. On recensait aussi Émeric Dewar (VC Mollau), lauréat à Seppois-le-Bas, les Altkirchois Philippe Wininger, Philippe Hillenweck et Arnaud Schlienger, Olivier Lipp (VC Saint-Louis), Eric Heitz (SSOL Habsheim), Mickaël Jacquot (VC Wittenheim), Nicolas Patarin (ASPTT Mulhouse) et les Francs-Comtois Stéphane Rolland (EC Baumoise), Julien Robert (CC Audincourt) et Alain Remuson (ACT Belfort).

Soubresauts

Quand Cyrille Decker a pris les devants en solo sous la froide pluie dans l’ascension entre Bellemagny et Bretten lors de la 9 e boucle, personne n’a réagi. L’écart a atteint 50 secondes avec un peloton attentiste. « François Meyer réagissait à tout ce qui bougeait », a décrit Emeric Dewar. Les soubresauts de ce contre sans organisation, qui perdait Patarin puis le Belfortain Remuson, notamment sous l’impulsion de Philippe Wininger ne suffisaient pas.

Et quand Emeric Dewar a pris les choses en main à deux tours de l’arrivée, il s’est superbement fait contrer par François Meyer. Le VC Sainte-Croix-en-Plaine n’a pu réaliser le doublé, sa chaîne s’étant enrayée deux fois. Cyrille Decker pouvait savourer sa victoire menée de main de maître sur un tracé exigeant. « J’avais déjà gagné en seniors 4 l’an passé, je ne fais du vélo que depuis trois ans, indique cet ingénieur en génie mécanique âgé de 30 ans. Quand j’ai attaqué, je voulais faire une sélection. Je me suis retourné, j’étais seul, j’ai foncé. Et je me suis dit que si je me faisais rattraper, il y avait François derrière ».

Le Blodelsheimois a presque réalisé une partie de plaisir, malgré les conditions météorologiques. « Je n’ai jamais eu froid, je préfère même ce temps-là ». S’il a gagné en assurant un sacré numéro, Cyrille Decker partage ses lauriers : « Je dédie ma victoire à ma grand-mère Anna ». Le Croisé n’est pas si solitaire…


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