Halloween 2022


28 septembre 2022



Sundgau : « La promesse d’un car le matin a été tenue, c’est déjà bien… »


19 septembre 2022


Le mauvais feuilleton du transport scolaire dans le Sundgau complique depuis la rentrée la vie de nombreuses familles. Pour ce lundi 19 septembre, la Région a promis un car pour tous les élèves. On a pris deux exemples au hasard pour un état des lieux qui reste mitigé. Une résolution progressive des soucis est malgré tout enclenchée.

 

Un car pour tous les élèves : une promesse qui demande encore quelques réglages horaires…  Photo DNA /Noëlle BLIND-GANDER

 

« Il nous faut tout faire pour sortir de l’ornière ! », considérait la semaine dernière Gilles Fremiot, conseiller régional. Une expression on ne peut plus adaptée au Sundgau où l’arrivée des élèves à 8 h (et le retour à des heures décentes le soir) dans les huit établissements secondaires dispersés dans ce vaste secteur rural, a toujours tenu du petit miracle ! Avec, il est vrai, quelques accrocs chaque année mais qui étaient réglés le plus rapidement possible au niveau local, notamment par le syndicat des affaires scolaires d’Altkirch (Siasa), qui était un maître d’œuvre aguerri en la matière, par délégation de la Région.

Cette année, la mise au point de ces circuits et le suivi sur le terrain ont changé de mains, les services de la Région s’en occupant directement, appel d’offres compris (lire par ailleurs), et le miracle a montré ses limites. Il faut des moyens en hommes et en véhicules et une connaissance fine du terrain et de ses aléas pour qu’il se réalise. Ces éléments n’ont pas été au rendez-vous pour des raisons diverses avancées par la Région et le transporteur titulaire du marché ( lire nos précédentes éditions ), mais avec des conséquences que l’on n’aurait, par le passé, jamais imaginées pouvoir se produire : absence prolongée de cars, horaires déconnectés de ceux des établissements, enfants entassés dans les véhicules, largués sur les routes, oubliés à l’arrêt de bus…

« Promesse tenue, c’est bien mais… »

Promesse ayant été faite pour ce lundi par la Région que les choses allaient « s’améliorer nettement », un parent d’élève de Gildwiller à qui on avait tout simplement confirmé en début de semaine dernière, et sans autre forme de procès, qu’il n’y avait plus de bus le matin pour emmener sa fille au lycée d’Altkirch, nous a fait part de son expérience de ce lundi : « J’ai reçu un SMS samedi et en me connectant (au site de Fluo Grand Est , NDLR.), j’ai découvert que le matin, un bus était prévu à 6 h 43 à l’arrêt Forêt de Gildwiller ; et pour le soir, un départ à 18 h sur une fiche horaire et sur une autre, un départ à 18 h 20 avec une correspondance. Ce matin, le bus est arrivé à 6 h 59 et s’est arrêté à la gare d’Altkirch, les enfants ont attendu une navette qui les a emmenés au lycée où ils sont arrivés à 7 h 40. Pour ce soir lundi, ce sera la surprise. La promesse d’un car le matin a été tenue, c’est déjà bien. Mais 6 h 43, c’est tôt pour un retour prévu à 18 h 30, en espérant que cela ne dure pas toute l’année, les élèves vont être fatigués. »

Mauvaise surprise

Une mauvaise surprise, en revanche, est tombée du côté de Ranspach-le-Bas ce lundi, ainsi qu’en témoigne une autre mère de famille. « Jusqu’à présent, je louais le ciel de ne pas être concernée par les problèmes de transport scolaire mais samedi, j’ai eu un SMS m’informant d’un changement sur la ligne emmenant ma fille au lycée Sonnenberg de Carspach. Rien ne change le matin, depuis la rentrée, elle prend le bus normalement et arrive à l’heure au lycée ; mais le soir à la fin des cours à 17 h, elle avait un bus à 17 h 20 qui était direct entre Carspach et Huningue et la déposait à 17 h 43 à Ranspach-le-Bas ; un second bus partait à la même heure du lycée mais bifurquait vers Helfrantzkirch et les communes au-delà. Maintenant, il n’y a plus qu’un seul bus le soir qui fait une énorme boucle dans tout le coin frontalier et qui la dépose à 19 h 08 à la maison. D’une part, je ne sais pas comment on peut faire rentrer l’équivalent de deux bus dans un seul alors que des enfants étaient déjà debout dans son bus précédemment ; d’autre part, ma fille a demandé au chauffeur si elle pouvait descendre à Helfrantzkirch, au plus proche de chez elle, pour s’éviter plus d’une heure et demie de bus contre 20 minutes auparavant, elle s’est vue opposer un refus car sa carte de bus indique Ranspach-le-Bas ! » « Si la solution est de déshabiller Pierre pour habiller Paul, ça ne peut pas marcher », conclut-elle, reprenant la plainte récurrente des parents qu’il est « impossible de joindre quelqu’un » pour exprimer ses soucis et doléances.

Archives L’Alsace /Vanessa MEYER

Des pénalités à assumer ?

Si nombre de parents ne veulent pas se préoccuper des raisons qui ont amené à la situation d’aujourd’hui et réclament tout simplement des cars en temps et en heure pour leurs enfants, d’autres pointent avec plus de virulence l’appel d’offres public fait par la Région pour assurer ce service. « Les 18 lots du marché ont été très mal divisés, ne permettant pas aux petits transporteurs de répondre. En réalité, la Région a acheté un prix et ce sont nos enfants qui en pâtissent », estime cet habitant de Dannemarie qui souhaiterait notamment des informations sur les pénalités prévues dans l’appel d’offres en cas de non-respect des engagements par le transporteur. « Pourra-t-on se faire rembourser de nos frais d’essence alors que les prix sont au plus haut ? ».

« Un appel d’offres trop énorme »

Interrogée sur la possibilité qu’elle avait ou non de répondre à l’appel d’offres incriminé par nombre de parents, la société locale de transport Express Sundgoviens de Ballersdorf n’a pas souhaité s’exprimer dans l’immédiat sur cette question. Hervé Damotte, responsable de la société Sundgau Voyages de Pfetterhouse a donné quelques éléments d’explication. « J’ai posé ma candidature pour pouvoir suivre deux jours de stage pour pouvoir postuler. Une fois le cahier des charges reçu, j’ai constaté que c’était trop énorme, ça aurait représenté des mois de travail. J’aurais dû engager un juriste pour pouvoir y répondre car je n’ai pas de formation spécifique pour ça. J’ai directement proposé à Transdev d’être sous-traitant sur les lignes de mon secteur et comme cette société a remporté le marché, ça s’est bien passé pour moi. » Néanmoins, Hervé Damotte souligne qu’il « aurait fallu s’appuyer davantage sur les transporteurs locaux et découper les lots par secteurs. Ce qui aurait aussi permis un plus pour l’environnement, avec des cars proches de leurs circuits ».


Séisme de magnitude 4,8 en Alsace : des répliques possibles pendant une semaine


11 septembre 2022


Le tremblement de terre qui s’est produit dans la région mulhousienne samedi en fin de journée connaît des répliques. Rien d’anormal selon un scientifique du Réseau national de surveillance sismique. Il devrait même y en avoir durant toute la semaine.

 

Après le puissant séisme ressenti le 10 septembre dans toute l’Alsace, plusieurs répliques de moindre ampleur ont été enregistrées, dont une perceptible ce dimanche vers 6 h du matin, comme le montrent ces sismogrammes issus du site franceseisme.fr  DR

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Après le puissant séisme ressenti le 10 septembre dans toute l’Alsace, plusieurs répliques de moindre ampleur ont été enregistrées, dont une perceptible ce dimanche vers 6 h du matin, comme le montrent ces sismogrammes issus du site franceseisme.fr  DR
Zonage sismique de la France. Photo DR

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Zonage sismique de la France. Photo DR

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Après le séisme qui a ébranlé l’Alsace samedi , la terre a de nouveau tremblé dans la région mulhousienne dimanche. Assez fort pour réveiller les habitants à 6 h du matin. Déjà que le ciel nous tombe sur la tête avec un climat détraqué, faut-il avoir peur que le sol se dérobe sous nos pas ?

 

Antoine Schlupp, sismologue au Bureau central sismologique français-Réseau national de surveillance sismique (BCSF-ReNaSS), se veut rassurant. « Les répliques, c’est normal, observe-t-il. Ce sont des magnitudes assez faibles, celle de 6 h à 3,2 pouvant être ressentie. Et on est dans des profondeurs classiques, vers 13 kilomètres. Quand la rupture est plus proche de la surface, le ressenti est plus fort et les dégâts plus importants. »

Le phénomène devrait se reproduire. « On peut prendre comme référence le séisme de Sierentz, le 15 juillet 1980. Cet évènement est de même taille et de même profondeur, analyse le sismologue. Il a été suivi d’une centaine de répliques qui ont pu être ressenties une semaine après. »

« Nous sommes dans une région où des séismes importants peuvent se produire »

De plus, rien d’inquiétant sur sa localisation. « Ce n’est pas un secteur où l’on découvre des choses, rappelle Antoine Schlupp. Nous sommes dans une région où des séismes importants peuvent se produire. Dans la réglementation parasismique, elle est classée comme l’une des plus importantes de France métropolitaine. » Le zonage sismique en France comporte en effet cinq niveaux , le niveau 5 ne se trouvant que dans les Antilles. Le sud du Haut-Rhin est en zone 4, dite moyenne.

Après le puissant séisme ressenti le 10 septembre dans toute l’Alsace, plusieurs répliques de moindre ampleur ont été enregistrées, dont une perceptible ce dimanche vers 6 h du matin, comme le montrent ces sismogrammes issus du site franceseisme.fr DR

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Après le puissant séisme ressenti le 10 septembre dans toute l’Alsace, plusieurs répliques de moindre ampleur ont été enregistrées, dont une perceptible ce dimanche vers 6 h du matin, comme le montrent ces sismogrammes issus du site franceseisme.fr DR

Crédits : MEEM

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Crédits : MEEM

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Sans oublier le terrible tremblement de terre de Bâle en 1356. « On était sur un évènement de 6,5 à 7 de magnitude, soit un millier de fois plus fort. Il y a eu des dommages jusqu’à Strasbourg. » Avec 4,8 enregistrés samedi à 17 h 58, on n’en est pas là. « Il est impossible de dire si un séisme plus gros va se produire prochainement. Pour autant, ça devrait rester dans un cortège de répliques de moins en moins fortes », estime l’expert en reprenant l’exemple de Sierentz.

« Un évènement comme celui-ci est intéressant pour nous scientifiques car il nous permet de mieux comprendre l’aléa sismique. Cela nous donne des éléments d’étude pour observer les impacts en regard de la distance », d’où l’importance de témoigner sur le site de franceséisme.fr.


La galère des transports scolaires dans le Sundgau


11 septembre 2022


« On vit un délire pas possible ! », s’exclame ce père de famille en parlant des transports scolaires dans le Sundgau. Depuis le jour de la rentrée, les parents d’élèves vont de surprises en surprises et s’improvisent chauffeurs pour leurs collégiens et lycéens laissés en rade au bord de la route.

À la gare routière d’Altkirch, ce vendredi 9 septembre au petit matin : les cars scolaires venus de tout le Sundgau déposent les élèves qui sont ensuite emmenés avec une navette jusqu’au collège et au lycée d’Altkirch ainsi qu’au lycée de Carspach.  Photo DNA /Noëlle BLIND-GANDER

 

Mais que se passe-t-il donc cette année ? Voilà l’interrogation de bon nombre de parents d’élèves du Sundgau au terme de la première semaine de classe de cette année scolaire 2022-2023. Des voix s’étaient déjà élevées dès la rentrée dans le secteur de Dannemarie pour dénoncer le « service adapté » mis en place par la Région Grand Est en raison de la pénurie de chauffeurs , soit des changements d’horaires par rapport à l’année passée qui faisaient arriver les élèves avant l’ouverture des portes du collège, problème qui a été résolu depuis.

 

C’est la bousculade pour monter dans la navette menant au lycée. Les moins chanceux y vont à pied.   

Mais si un « service adapté » avait été annoncé par la Région Grand Est pour le collège de Dannemarie (et de Burnhaupt-le-Haut) dans le Haut-Rhin, le reste du Sundgau a très vite déchanté en testant le service, par déduction « normal », mis en place pour les autres établissements scolaires de l’arrondissement.

Aux voix du secteur de Dannemarie s’ajoutent depuis une semaine, celles de plus en plus nombreuses et virulentes, de parents de tous les coins du Sundgau qui constatent les multiples ratés du service de transport scolaire. Les premiers jours, bon nombre d’entre eux ont pensé que leurs enfants s’étaient trompés, s’étaient mal débrouillés et que ça allait s’arranger, mais force leur a été de constater que ceux-ci ne leur racontaient pas de bobards et qu’ils ne pouvaient pas se fier, très souvent, aux grilles horaires qu’ils avaient reçues. Des grilles horaires où, en les regardant de plus près, ils ont aussi repéré des absurdités, telle cette maman qui relève que le trajet de Buethwiller à Bréchaumont est censé se faire en une minute !

Une absence d’informations irritante

Unanimement également, de nombreux parents expliquent être restés cette semaine pendus au téléphone pendant des heures pour essayer d’obtenir des informations précises et fiables sans jamais réussir à avoir un interlocuteur qui puisse les renseigner. Quand par miracle, ça a décroché à la société de transport Transdev Grand Est ou à la Région que ce soit à Strasbourg ou à la Maison de la Région à Mulhouse, ils sont renvoyés d’un numéro à l’autre ou vers une adresse mail, sans plus de résultat. Un courriel annonçant que tout devait s’arranger pour jeudi matin 8 septembre a rempli d’espoir plus d’un parent mais les problèmes ont persisté jusqu’à ce vendredi 9 septembre au matin selon divers témoignages (lire ci-dessous).

L’orage gronde donc de plus en plus fort en cette fin de semaine en l’absence d’informations, un parent précisant encore « qu’il n’y avait rien derrière le lien » joint au fameux mail du milieu de semaine, censé renseigner sur les changements d’horaires. Obligés de se transformer en chauffeurs et d’user du carburant en ces temps d’inflation, sans compter le temps perdu, les horaires de travail bouleversés et l’inquiétude de ne pas savoir où se trouvent leurs enfants, de nombreux parents pointent une dégradation du service qui leur reste incompréhensible. En outre, pour un service payé d’avance cette année ! Et souvent, le problème du manque de chauffeurs de bus reste inaudible, considéré comme « une excuse facile ».

Pour les petits nouveaux qui entrent en sixième cette année, le stress lié à l’incertitude quant à la présence ou l’absence de transports scolaires, s’ajoute à celui de la découverte de leur nouvel univers scolaire, voire leur crée la seule boule au ventre de la rentrée.


Lettre à Mr Fremiot conseiller régional sur les problématiques de trajets en bus d'Eteimbes suite à la nouvelle réorganisation


11 septembre 2022


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